Les chats errants n'ont plus droit de cité à la darse , je transmet
Page 1 sur 1
Les chats errants n'ont plus droit de cité à la darse , je transmet
Les chats errants n'ont plus droit de cité à la darse
C'est devenu une affaire, pas d'État, mais municipale : une cinquantaine de chats erre sur la darse Sarraz-Bournay, près des hangars de la Chambre de commerce et non loin du hub-port.
Thomas Ditacrouste, responsable de la sécurité et de l'environnement du site, pour la CCI, a prévenu les autorités depuis quelques semaines, sur les nuisances et les problèmes sanitaires que pourrait entraîner la prolifération des quatre pattes : « A une époque, la darse est devenue un no man's land. Des personnes, fort peu scrupuleuses, viennent le soir pour y abandonner des chats. Très vite, nous avons été envahis par ces animaux. », ajoute-t-il.
Problèmes économiques
Les autorités portuaires ont été averties ainsi que la municipalité des problèmes engendrés par cette présence féline. La CCI doit faire face aussi à un autre problème, sanitaire celui-là. En effet, la société Socotra, implantée à la darse, travaille pour la société Danone. Elle a un cahier des charges strict (elle commercialise de l'eau minérale). Si des excréments de chats se retrouvent sur une palette, elle est refusée par son client qui peut, si ça se reproduit, casser son contrat. Autres gênes, les entreprises qui retrouvent des animaux morts, en décomposition sous des palettes ou des traces de griffes sur des bobines de papier.
De plus, le port est en train de prendre un virage et investit pour l'avenir avec le hub-port et le ferroutage qui devraient connaître un développement à court terme.
« Avec les travaux, tout le secteur est aujourd'hui sécurisé et clôturé. Nous nous réapproprions le site petit à petit, mais il reste la question de la nourriture des chats », souligne le responsable de la sécurité.
Nourriture sauvage
Et, comme pour les pigeons en centre-ville, les chats sont nourris sauvagement par une personne qui vient tous les jours leur apporter des contenus de boîtes donnés par une entreprise boulonnaise. À chaque fois, le service de sécurité va au-devant de cette personne pour lui indiquer qu'il est interdit de donner à manger aux animaux errants. Peine perdue. Le commandant Xavier Labussière, de la capitainerie, a aussi été averti, mais que faire, sinon décider d'une action conjointe avec les associations locales. Et justement, alors que tout le monde est sur le terrain, lundi dernier, la personne arrive avec deux seaux pleins de nourriture et un litre de lait. La présence d'Évelyne Jordens, présidente de l'ABAP (association pour la protection des animaux du Boulonnais), de l'association Stéphane Lamart, de Jérémie Marion d'Opale Capture, du commandant Labussière, de Thomas Ditacrouste, de Jean Schouteden, ne le dérange pas. Il dépose ses victuailles dans des gamelles protégées par des rochers. Très vite les chats errants accourent, passent tranquillement sous le grillage pour aller se restaurer. La nourriture doit aussi satisfaire les goélands nombreux à cet endroit. Quelques minutes lui suffisent et il repart le long du grillage.
Campagne de captures
La municipalité, par l'intermédiaire de Jean Schouteden, adjoint au maire, a décidé de réagir à cette situation par la capture de ces animaux gênants. C'est Opale Capture qui est chargée de cette opération à l'aide d'une dizaine de chatières (cages). Chaque chat capturé sera examiné par le vétérinaire de l'agglomération qui travaille pour le refuge intercommunal. Les chats en bonne santé seront stérilisés et emmenés rue du Mont-de-Terre où un terrain et deux chalets ont été installés par la municipalité pour les accueillir. Un troisième chalet va être implanté. Les chats seront nourris de croquettes données par la SPA de Calais. Les membres de l'ABAP auront aussi pour tâche de placer gratuitement les chats chez des particuliers qui le souhaitent. Quant aux chats malades ?
L'opération va prendre environ un mois. Elle ne coûtera rien. Les seuls frais, les stérilisations, sont pris en charge par la SNDA,l'association Stéphane Lamart et la Fondation Brigitte Bardot. Mais déjà, la personne qui vient nourrir les chats chaque jour, a décidé de combattre les captures des animaux.
Source :
Christian ELETUFE
La Semaine dans le Boulonnais
C'est devenu une affaire, pas d'État, mais municipale : une cinquantaine de chats erre sur la darse Sarraz-Bournay, près des hangars de la Chambre de commerce et non loin du hub-port.
Thomas Ditacrouste, responsable de la sécurité et de l'environnement du site, pour la CCI, a prévenu les autorités depuis quelques semaines, sur les nuisances et les problèmes sanitaires que pourrait entraîner la prolifération des quatre pattes : « A une époque, la darse est devenue un no man's land. Des personnes, fort peu scrupuleuses, viennent le soir pour y abandonner des chats. Très vite, nous avons été envahis par ces animaux. », ajoute-t-il.
Problèmes économiques
Les autorités portuaires ont été averties ainsi que la municipalité des problèmes engendrés par cette présence féline. La CCI doit faire face aussi à un autre problème, sanitaire celui-là. En effet, la société Socotra, implantée à la darse, travaille pour la société Danone. Elle a un cahier des charges strict (elle commercialise de l'eau minérale). Si des excréments de chats se retrouvent sur une palette, elle est refusée par son client qui peut, si ça se reproduit, casser son contrat. Autres gênes, les entreprises qui retrouvent des animaux morts, en décomposition sous des palettes ou des traces de griffes sur des bobines de papier.
De plus, le port est en train de prendre un virage et investit pour l'avenir avec le hub-port et le ferroutage qui devraient connaître un développement à court terme.
« Avec les travaux, tout le secteur est aujourd'hui sécurisé et clôturé. Nous nous réapproprions le site petit à petit, mais il reste la question de la nourriture des chats », souligne le responsable de la sécurité.
Nourriture sauvage
Et, comme pour les pigeons en centre-ville, les chats sont nourris sauvagement par une personne qui vient tous les jours leur apporter des contenus de boîtes donnés par une entreprise boulonnaise. À chaque fois, le service de sécurité va au-devant de cette personne pour lui indiquer qu'il est interdit de donner à manger aux animaux errants. Peine perdue. Le commandant Xavier Labussière, de la capitainerie, a aussi été averti, mais que faire, sinon décider d'une action conjointe avec les associations locales. Et justement, alors que tout le monde est sur le terrain, lundi dernier, la personne arrive avec deux seaux pleins de nourriture et un litre de lait. La présence d'Évelyne Jordens, présidente de l'ABAP (association pour la protection des animaux du Boulonnais), de l'association Stéphane Lamart, de Jérémie Marion d'Opale Capture, du commandant Labussière, de Thomas Ditacrouste, de Jean Schouteden, ne le dérange pas. Il dépose ses victuailles dans des gamelles protégées par des rochers. Très vite les chats errants accourent, passent tranquillement sous le grillage pour aller se restaurer. La nourriture doit aussi satisfaire les goélands nombreux à cet endroit. Quelques minutes lui suffisent et il repart le long du grillage.
Campagne de captures
La municipalité, par l'intermédiaire de Jean Schouteden, adjoint au maire, a décidé de réagir à cette situation par la capture de ces animaux gênants. C'est Opale Capture qui est chargée de cette opération à l'aide d'une dizaine de chatières (cages). Chaque chat capturé sera examiné par le vétérinaire de l'agglomération qui travaille pour le refuge intercommunal. Les chats en bonne santé seront stérilisés et emmenés rue du Mont-de-Terre où un terrain et deux chalets ont été installés par la municipalité pour les accueillir. Un troisième chalet va être implanté. Les chats seront nourris de croquettes données par la SPA de Calais. Les membres de l'ABAP auront aussi pour tâche de placer gratuitement les chats chez des particuliers qui le souhaitent. Quant aux chats malades ?
L'opération va prendre environ un mois. Elle ne coûtera rien. Les seuls frais, les stérilisations, sont pris en charge par la SNDA,l'association Stéphane Lamart et la Fondation Brigitte Bardot. Mais déjà, la personne qui vient nourrir les chats chaque jour, a décidé de combattre les captures des animaux.
Source :
Christian ELETUFE
La Semaine dans le Boulonnais
Invité- Invité
Sujets similaires
» 300 chats sauvés in extremis de la marmite,je transmet
» Insolite : Le chantier du tramway interrompu par des...chats , JE TRANSMET
» Novartis ,je transmet
» La commune de Cachan ma tué ! ,je transmet
» Des nouvelles de Mambo,je transmet
» Insolite : Le chantier du tramway interrompu par des...chats , JE TRANSMET
» Novartis ,je transmet
» La commune de Cachan ma tué ! ,je transmet
» Des nouvelles de Mambo,je transmet
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum